Les jeunes quittent les métropoles
Publié le samedi 07 octobre 2017 - Billet - Lien permanent
Les jeunes quittent les métropoles
Les grandes villes sont mortes. Rien ne peut, rien ne doit les sauver. Tout ce qui incite à habiter en ville finit aussi par inciter au gauchisme et à la dégénérescence. Quand on habite dans une grande ville, on s’habitue à la présence massive des racailles, à la gay pride, au snobisme. On finit par s’identifier à tout ça. Être de Paris, à Paris, tôt ou tard c’est être bobo, bourgeois, touriste, escroc, salope, cassos, avec des tendances homosexuelles et hipster. Un peu de l’un ou de l’autre, ou tout cela à la fois.
La dégénérescence des citadins est aujourd’hui un phénomène inéluctable. On peut le combattre. Mais on ne peut pas l’enrayer.
Oui, les grandes villes sont des centres culturels. Mais la culture qui en sort est un poison. Ça a été le cas depuis au moins mai 68, ça s’est intensifié depuis, et cela continuera dans le futur.
Oui, les grandes villes sont des centres économiques. Mais cela fait longtemps que l’économie centralisée, mi-étatisée mi-libérale, est devenue monstrueusement financière et bureaucratique. La grande ville glamour, bassin d’emploi, dopée au « grand Paris » et autres événements noctambules, est devenue le masque d’intérêts profondément parasitaires. Les fonctionnaires ? On ne réforme pas, on n’optimise pas, c’est la fonction publique ! La finance ? Too big to fail !
Tout ce qui vit dans la grande ville devient tôt ou tard comme ça. Vivre aux dépends des autres, s’assurer un statut aux dépends des autres, être dans le coup. La civilisation, pour ne pas dire le communautarisme blanc, ne peuvent pas se fonder là-dessus. Une telle base est profondément malsaine. Elle ne tiendra de toute façon pas.
Oui, les grandes villes ont été des lieux brillants, magnifiques, de véritables fontaines de beau et d’inspiration. C’était à l’époque où elles servaient à quelque chose. Où cols bleus et cols blancs, tous deux citadins, avaient leur rôle à jouer dans l’économie du pays.
Aujourd’hui. les usines ont été délocalisées, les cols blancs se font écrémer à chaque plan social. Et les villes sont devenues des enfers. Crime, pauvreté, galère, pollution, dépendance, racaillerie, putasserie, atomisation, aliénation, absence totale de sens, voilà le lot de la vie citadine. Les nuits blanches à bobos, les fêtes de la musique – remplies de groupes gauchistes et de hipsters tapettisés, attaqués par les racailles –, les cinémas d’art et d’essai subventionné n’y changeront rien.
Tant pis.
Ou plutôt, tant mieux.
Nous sommes à l’ère de l’Internet. De notre vivant, un monde nouveau a émergé. Un monde où les opportunités économiques jadis réservées aux grandes villes sont désormais disponibles partout.
Les dissidents, les traditionnalistes, devraient délaisser entièrement les grandes villes. Non, l’urbanisation de masse n’a rien d’un bien. Non, s’agglutiner sur de petites surfaces jusqu’à atteindre une densité de population de plus de 20.000 habitants par km², même entre Blancs civilisés, n’est pas un « progrès ». Délaissons les grandes villes !
À court terme, cela signifie partir à la campagne dès qu’on le peut. À long terme, c’est l’idée qu’une restauration, une régénération de nos sociétés implique aussi un recentrage de celles-ci au profit de « manoirs », à l’ancienne, menée par des propriétaires fonciers qui formeront une nouvelle aristocratie – de droit ou de fait.
J’écris ces lignes depuis une petite chambre dans un quartier ultra-cher de New York. Dans les prochaines années, je vais me trouver un lieu rural. Avec une population blanche, amicale, et de droite.
Un texte de AntiDem,
publié pour la première fois en août 2017
traduction libre de Charles Janson, 2017